19 février 2007
17 février 2007
Roberto Neumiller sur les grilles du Luxembourg
Compagnon de reportage de l’Afrique à
Roberto vient aussi de publier un superbe livre de clichés en noir et blanc sur le Vercors paru chez Glénat et à découvrir sur son site.
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Roberto Neumiller
10 février 2007
Le début de la fin
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09 février 2007
Unsa, syndicat première classe
Sur le quai, au moins, c’est beaucoup plus calme. Mais cinq minutes plus tard, nouvelle alerte. Voilà qu’arrive un deuxième cortège de manifestants. Mais rien à voir avec la CGT. Ceux-là font dans le discret. Têtes baissées, pas vif, banderoles pliées, mégaphones en bandoulière, les hommes avancent avec une conviction certaine vers l’avant du train. C’est évident, ils ne veulent pas se faire remarquer. Ca sent l’action radicale, l’opération commando. « Les salauds vont nous bloquer la voie » murmurent les « Paris-Lille ». C’est vrai qu’ils se rapprochent dangereusement du bout de la rame. Sur leurs casquettes je lis « Unsa ». Je ne me rappelle plus. Des durs ? Plus durs que la CGT ? Ils ont l’air déterminé. Dangereux même. Ils avancent encore et ne mouftent toujours pas. Les « Paris-Lille » vont craquer. Les hommes du commando Unsa longent un wagon de première. Ils s’arrêtent devant la porte. Ils redressent la tête, regardent à droite, à gauche… et paf, ils montent. Puis tranquillement, ils rangent leurs banderoles dans les compartiments à bagages, échangent encore quelques commentaires sur la journée. Une bonne journée. Et ils s’installent à leurs places numérotées. Pas de prise d’otage d’un capitaliste ? Pas de graffitis sur les fauteuils ? Même pas une petite distribution de tracts ? Rien. L’Unsa voyage en première. Moralité, si je devais choisir un syndicat, ce serait l’Unsa. Moins de boulot, plus d’argent et surtout, après une bonne manif, retour en première !
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01 février 2007
Les huîtres se rebiffent
Communiqué de presse :
Nicolas Bulot, le seul candidat qui murmure à l’oreille des ormeaux, se réjouit de l’entrée en vigueur de la loi interdisant de fumer dans les lieux publics. Il rappelle que le tabac tue chaque année des millions d’huîtres creuses pour alimenter le commerce des cendriers. En tant que défenseur historique de la cause des coquillages, Nicolas Bulot estime avoir obtenu indirectement, un renforcement de la protection du mollusque. Mais il rappelle que le combat n’est pas terminé. De nombreux restaurants, en particulier sur nos côtes, continuent de servir à leurs clients, le traditionnel plateau de fruits de mer, au mépris de la vie des coquillages. Certains bivalves sont mêmes dégustés vivants. Face à tant de barbarie, Nicolas Bulot souhaite être le candidat de tous les français qui comme lui, sont indignés par le traitement réservé à ses amis les coquillages.
Votez Nicolas Bulot.
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31 janvier 2007
Le mystère du café de l'école des Mines
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30 janvier 2007
Irak : les hommes se cachent pour mourir
Personnellement, si j’étais Irakien, je serais bouddhiste, je me baladerais sur tous les marchés de Bagdad en attendant le prochain attentat et je me réincarnerais en oiseau. En espérant seulement que le bruit des bombes ne me perturbent pas trop pendant la période de reproduction !
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29 janvier 2007
Les boeufs-carottes sont cuites
Acrimed se présente
Publié le dimanche 21 juillet 2002
« Action-CRItique-MEDias [Acrimed] est, comme son nom l’indique, une association de critique des médias qui se propose de se constituer en Observatoire des médias et d’intervenir publiquement, par tous les moyens à sa disposition, pour mettre en question la marchandisation de l’information, de la culture et du divertissement, ainsi que les dérives du journalisme quand il est assujetti aux pouvoirs politiques et financiers et quand il véhicule le prêt-à-penser de la société de marché. »
Breeeuuuh ! Cette présentation d’Acrimed, me fait frémir. A chaque fois que j’écris un papier, je le relis au moins cinq fois : la première fois pour m’assurer que je me comprends bien, la deuxième pour corigé les fote d’ortografe, la troisième pour corigé les faute d’orthographe, la quatrième pour corriger les fautes d’orthographe et la cinquième pour vérifier que mes propos ne véhiculent pas le « prêt-à-penser de la société de marché ».
J’accorde la plus grande attention à la cinquième lecture, car si des éloges au grand capital se sont glissées dans mon texte et ce contre mon gré (je le jure), je risque la sanction d’Acrimed. Un mot agréable sur un patron et paf ! Acrimed me fout à l’index avec tous les autres journalistes qui mettent leur plume au service du « prêt-à-penser de la société de marché ». Du coup, je m’autocensure. Je m’oblige à ne dire que du bien de José Bové ou du Sous commandant Marcos, car là au moins, je ne risque pas d’être taxé de journaliste à la solde du prêt à penser altermondialiste, par exemple.
Bref, Acrimed est une initiative dérangeante. Non pas pour sa vocation à critiquer les médias, bien au contraire. Mais parce que ses membres se sont constitués en Observatoire des médias, avec en plus un pouvoir de sanction. Ce sont les bœufs-carottes de la presse. Mais cette police des polices fait exactement le contraire de ce qu’elle prône. Elle combat une idéologie dans les médias pour en imposer une autre. Or, j’ai toujours cru, peut-être un peu naïvement, qu’une des règles élémentaires du journalisme, était de se défaire de l’idéologie, du dogme, de la croyance. J’ai donc quelques inquiétudes quant aux véritables motivations d’Acrimed. Je me méfie toujours des polices autoproclamées. En particulier des polices qui s’attaquent à la pensée et à la liberté d’expression. Je comprends les aspirations de la plupart des journalistes et des membres divers d’Acrimed à disposer là d’une tribune d’expression libre, d’un éditorial, d’un billet d’humeur. Mais ils devraient plutôt faire comme moi : se contenter de renvoyer leurs frustrations rédactionnelles et accessoirement militantes (qui n’ont rien à voir avec le journalisme) sur un blog. Finalement Acrimed est un drôle de bousin, un endroit où l’on fait beaucoup de bruit sur une réalité pour en cacher une autre.
NB : je n'ai relu ce texte que deux fois. Merci de ne pas tenir compte des fautes d'orthographe !
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26 janvier 2007
Les derniers Hommes Bio !
Nicolas Hulot ne sera donc pas candidat à la présidentielle. Quelle déception. Il n’y a que Nicolas Bulot, le seul candidat qui murmure à l’oreille des ormeaux, qui s’en réjouisse. Car lui se considère comme l’unique écologiste de la campagne et surtout ne supporte plus d’être pris pour un avatar de l’écolonimateur de TF1. Mais je le répète, à l’exception de Nicolas Bulot, tout le monde est triste de voir Nicolas Hulot quitter la course avant le départ. Moi aussi je suis déçu. Et j’ai de bonnes raisons. Car qu’est-ce qu’il va faire maintenant Nicolas Hulot ? Il va se remettre sérieusement au boulot. Il va faire chauffer ses semi-remorques, charger des tonnes de matériel dans des avions cargos, bidouiller un parachute avec un moteur de mobylette qui marche au mélange et il va partir nous faire de superbes émissions écologiques dans des endroits où la Nature et les hommes, ou disons plutôt la Nature au sens large, a su rester telle qu’elle devait l’être aux premiers jours de la Création.
Bref, s’il retourne voir la tribu des Mikeas à Madagascar, «ces nomades qui fuient la civilisation», il pensera comme beaucoup de ses téléspectateurs devant leur écran plat 16/9ième, béats face à ce spectacle émouvant de la Nature préservée (la Nature au sens large bien sûr) : « Pourvu qu’ils courent assez vite, les Mikeas. »
En fait, je préférais quand il était en campagne ou quand il était le petit Nicolas aux côtés de Nounours dans « Bonne nuit les petits». Il foutait la paix aux Mikeas qui se laissaient rattraper par le progrès. Car pour ces hommes qui «ne mangeraient que des tubercules et des hérissons», je me demande si un peu d’électricité et d’eau courante, n’améliorerait pas leur quotidien. Est-ce qu’en cas d’épidémies de choléra ils n’apprécieraient pas quelques uns de nos antibiotiques ? Mais surtout, ces pauvres gens, ne seraient-ils pas plus heureux avec la télé ? Ils pourraient regarder Ushuaia et assister à la disparition en direct des dernières sociétés humaines Bio qui fuient désespérément la civilisation. Et ils apprendront vite que cela ne sert à rien de fuir la civilisation. Comme chacun sait, un jour, un Tintin arrivera pour leur expliquer à quel point on vit mal dans les pays riches et qu’ils ont tout intérêt à conserver leur mode de vie simple d’homme Bio. "Reste à l'écart du progrès, car il pervertit l'Homme original". Ce jour-là, enfin, ils auront perdu leur course, car la civilisation les aura rattrapés.
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19 janvier 2007
On n'arrête pas le progrès 2
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Du danger de prendre des risques
Mais à la CSC, on ne plaisante pas avec le malheur des autres. On teste les engins, on trouve les dangers potentiels et on les révèle aux journalistes pour qu’ils accomplissent leur devoir : informer les gens et accessoirement, les protéger contre les risques qu’ils encourent lorsqu’ils s’amusent. Quand la CSC évalue les trampolines, cela donne à peu près ceci : entre 1999 et 2003, 482 accidents de trampoline ont été recensés. 18% concernés des trampolines à usage familial. Premières victimes, les enfants de 5 à 14 ans (rien sur les beaux-frères ?). Ils représentent 73% des accidentés avec des traumatismes divers : contusions (53%), entorses (21%) et fractures (16%). La CSC a bien sûr testé les engins. C’est à mon avis la partie la plus distrayante du boulot des testeurs. Mais sur les 6 trampolines du marché passés aux cribles, les Croisés de la sécurité ont noté, entre autres, que les notices d’utilisation n’étaient pas claires ou incomplètes quant aux risques. La consigne « Rebondir sur le trampoline » ne suffit probablement pas pour un bon usage de l’engin. Les fabricants devraient peut être ajouter « Ne pas tenter de réceptions avec la barre métallique entre les jambes. » ou encore « Ne pas tomber à côté du trampoline » ou « Ne pas laisser les beaux-frères utiliser le trampoline avec une tronçonneuse dans les mains ». Bref, le credo de la CSC est probablement : « Le risque zéro n’existe pas et on vous le prouve. »
Si je m’angoisse à chaque fois que je lis un communiqué de cette Commission bienveillante, c’est parce que je repense aux cadeaux que j’ai pu offrir à mes proches et amis, notamment pour Noël. Et là je réalise mon inconscience. Pourquoi ai-je offert un fer à repasser à ma soeur ? Ca brûle un fer à repasser. Si on le confond avec le téléphone, on peut y laisser la moitié du visage. Même froid, c’est dangereux. S’il tombe sur le pied, il peut très bien casser deux orteils. Quel idiot d’avoir acheter une casquette à mon neveu. S’il la met en faisant du vélo, elle pourrait très bien lui tomber sur les yeux. Il risquerait alors de chuter et de s’écorcher le genou. D’ailleurs, ça sera bien fait pour lui car comme l’a toujours indiqué la CSC, on ne fait pas de vélo avec une casquette, mais avec un casque. Bon c’est vrai, si à Noël j’ai choisi un tout petit trampoline de jardin pour mon beau-frère, c’est parce que j’avais une idée derrière la tête. (Je venais juste de m’acheter un caméscope !). Mais je jure que je regrette maintenant. D’ailleurs, c’est décidé, l’année prochaine je n’offrirai que des livres. Des livres que j’aurai lus avant, afin de m’assurer qu’ils ne contiennent pas de propos à risque. Et pour les plus gros, je recommanderai de les stocker le plus bas possible (pour éviter d’éventuels traumatismes crâniens) tout en les mettant suffisamment haut pour qu’ils soient hors de portée des enfants. Comme on dit à la Commission de la Sécurité des Consommateurs : on est jamais trop prudent face aux risques potentiels !
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16 janvier 2007
On n'arrête pas le progrès
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11 janvier 2007
Soldes : -50% sur le bon goût
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09 janvier 2007
Nicolas Bulot, candidat à la présidentielle
Nicolas Bulot met donc fin à plusieurs semaines de suspens sur son hypothétique candidature. « J’ai consulté tous les candidats. Ils m’ont tous fait de belles promesses, mais aucun ne s’est formellement engagé. Je ne demandais pas grand-chose, simplement une égalité des droits entre les moules et les hommes. » a confié le nouveau candidat au correspondant du New York Times.
Interrogé sur cette candidature, un porte-parole de l’UMP avouait ne pas comprendre : « Nous avions pourtant signé la Charte Bulot de la fondation Bulot. Nous étions prêts à modifier la constitution pour y inscrire la protection des mollusques si Nicolas nous rejoignait. Nous avions juste suggéré une dérogation spéciale pour les huîtres durant les fêtes de fin d’année.» Une concession inacceptable pour Nicolas Bulot : « Il n’est pas question de dérogation lorsqu’il s’agit de sauver des vies. »
Même surprise au Parti Socialiste : « Nous avons passé plusieurs jours sur la plage de Ker Plou Guelvec avec Nicolas pour noter les revendications de ses amis les coquillages. La plupart ont été transcrites dans notre nouveau programme. » assurait la représentante des socialistes Ségolène Loyal.
Quant aux Verts, crédités désormais de seulement 0,5% des intentions de votes, ils ne mâchaient pas leurs mots. « Nicolas Bulot est un écologiste de la dernière heure qui a pillé toutes nos idées. Nous avons été les premiers à défendre les coquillages et les crevettes en proposant une loi interdisant la vente des épuisettes sur les plages dès 1990. » prétendait Noël Lamer à une journaliste de Palourde Magazine.
En fin de matinée c’était au tour du Parti Communiste de s’indigner de cette candidature qualifiée de bourgeoise : « Nous, notre priorité c’est la défense des travailleurs qui n’ont que leurs mains pour pratiquer la pêche à pied. » expliquait la candidate PC dont nous n’avons pas retenu le nom.
Interviewé sur les ondes d’AOC FM, Marine La Gaine porte parole du Front National semblait, elle, ravie de la candidature du troublions des estrans : « Nous soutenons Nicolas Bulot dans la protection des Saint Jacques et de toutes les coquilles françaises de souche. »
Nicolas Bulot doit se rendre dès aujourd’hui au siège de sa Fondation Bulot pour consulter ses conseillers scientifiques, experts en marées basses et respiration des bivalves. Il s’agit maintenant, pour le représentant des coquillages, d’élaborer un programme politique définitif qui ne sera dévoilé que dans une quinzaine de jours. Mais à l’heure du déjeuner, un bivalve proche de la Fondation laissait filtrer quelques informations sur les grands axes de ce programme : protection des crustacés et interdiction des plateaux de fruits de mer dans les restaurants.
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20 décembre 2006
Bolobolo d'or 2006
Le Bolobolo d’Or 2006*, attribué à Joseph Messinger pour ses écrits bolobolologiques en "psychogesticulologie politique".
Paris le 20 décembre 2006
Le Comité International Bolobolologique attribue le Bolobolo d’Or 2006 à Joseph Messinger pour l’ensemble de ses écrits en Bolobolo et plus particulièrement pour sa remarquable chronique « Le détail qui tue » publiée quotidiennement dans le journal gratuit Metro et son livre « Les gestes des politiques » (ed. Flammarion, 15€ seulement les 256 pages).
Joseph Messinger est le spécialiste mondial de la "psychogesticulologie politique", discipline qui permet de cerner assez précisément la psychologie de l’homme politique (Homo politicus) à partir de sa gestuelle. Ses travaux fondamentaux ont ouvert de nouveaux champs de recherche aussi essentiels que la boutonnologie théorique, qui étudie via la modélisation informatique la façon de boutonner son veston, la cravatologie expérimentale qui décrit le port de la cravate par l’analyse d’expériences standardisées en mode réflectif inversé dans un miroir ou encore l’oculologie cryptique qui permet de décoder le langage des yeux en s’appuyant sur le modèle strabismo-convergent du regard croisé.
Les publications de Joseph Messinger en psychogesticulologie politique sont rédigées dans un Bolobolo parfait.
Nous livrons ci-dessous quelques exemples de cette œuvre exigeante tirés de la chronique quotidienne « Le détail qui tue » :
A propos de Philippe Douste-Blazy :
La photo montre Philippe Douste-Blazy lors d’une intervention publique, poings serrés, veston boutonné.
« Beau mec, bien coiffé, la raie à gauche dévoile le séducteur pur et dur… J’aime la lueur que je peux lire dans son œil droit, il y croit. Les poings serrés du boxeur viennent en appui de sa conviction. Hélas, fausse note, le veston boutonné restreint la fermeté de la posture. Et l’œil gauche est atone. Les yeux trahissent le discours. »
A propos de Jean-Louis Borloo et André Santini :
Borloo est assis jambes croisées à coté de Santini avec qui il discute.
« Jean-Louis Borloo croise la jambe gauche en équerre sur la droite. Il est droitier et le sens de cette posture désigne un micromessage plutôt raide : son subconscient lui signal qu’il risque de mettre le pied dans un piège. Est-ce la raison pour laquelle il conserve un stylo entre les doigts ? Car ce stylo est une arme symbolique censée le protéger contre un croche-patte éventuel de son voisin. »
A propos d’Azouz Begag et Laurence Parisot :
Azouz Begag, la main droite sur le genou droit est assis aux cotés de Laurence Parisot, jambes croisées.
« Le regard d’Azouz Begag trahit une énorme angoisse. Il a le trac. L’ancrage de la main sur le genou droit, site symbolique de l’impatience, indique un sentiment de contrainte. Manifestement, le ministre de l’égalité des chances joue de malchance. On dirait un premier de classe qui craint de se les faire couper. A ses côtés, Laurence Parisot, la patronne du Medef, est plutôt cool. La jambe gauche domine la droite, ce qui signifie qu’elle maîtrise la situation. »
*Le Bolobolo d’Or est une distinction prestigieuse qui récompense une personnalité s’étant illustrée par ses écrits en Bolobolo, la première langue universelle qui ne veut rien dire. Le Bolobolo d’Or est décerné une fois par an par l’Académie Internationale de Bolobolologie après le vote du Comité International Bolobolologique. Le Bolobolo d'Or a pour ambition de promouvoir la Bolobolophonie.
Nous rappelons que le livre bolobolologique de Joseph Messinger « Les gestes des politiques » ne coûte que 15€ les 256 pages (soit 0.058 € la page).
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20.12.06
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14 décembre 2006
Journaliste moulé à la louche
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08 décembre 2006
Les malheurs de zoophiles
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07 décembre 2006
Lettre ouverte aux Générations futures
Chères Générations futures,
Nous ne nous connaissons pas et pourtant vous avez une influence considérable sur ma vie et celle de mes contemporains. Très certainement, parce que vous êtes l’avenir et à ce titre vous jouissez de certaines prérogatives sur notre présent. Nous sommes tous conscients maintenant de l’importance de votre survie, voire de votre confort. Croyez-moi : nous n’avons de cesse de pensez à vous laisser en héritage une Terre écologiquement viable. Mais personnellement, j’y penserais plus facilement sur un petit chemin de montagne au volant d’un gros 4x4 polluant. Certains de mes semblables auraient, eux, ce genre de pensées désintéressées en tirant librement la palombe le dimanche. D’autres seraient sûrement pétris d’altruisme si seulement ils avaient encore dans leur cuisine une poubelle et non trois. Alors si en ce début de 21ème siècle je m’adresse directement à vous, c’est pour négocier. Nous vous demandons un petit sursis de plaisir et d’égoïsme pour les quelques décennies qu’il nous reste. En échange, nous vous promettons de ne pas interdire l’enseignement de l’écologie à l’école, de ne pas enfermer tous les protecteurs de la Nature et d’accumuler toutes les connaissances nécessaires pour que d’ici votre venue vous ayez les moyens scientifiques et technologiques de régler les problèmes que nous vous aurions laissés. Je reconnais que vous n’avez rien à gagner à cette proposition. Mais je vous prie de l’accepter sans condition. Sinon nous serions obligé de prendre des mesures radicales et définitives, comme par exemple, interdire à nos enfants de se reproduire. Nous ne plaisantons pas (cf l'image ci-dessus).
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7.12.06
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06 décembre 2006
Pionnier du Web 46.0
Internet nous a fait basculer de « la loi du plus fort » à « la loi du premier ». Aucune légitimité, aucune influence sur Internet si l’on a pas été parmi les premiers à… ou les pionniers du… Par exemple, les premiers blogeurs sont souvent les plus populaires. Certains se sont même retirés de la blogosphère estimant probablement qu’elle s’était un peu trop démocratisée. L’esprit pionnier avait disparu. Aujourd’hui, il était encore possible d’assister à l’un de ces phénomènes de « pionnierisme ». Loïc Lemeur, le plus célèbre et envié des blogeurs français (ère Web 2.0), tenait conférence de presse à Paris, pour lancer, au moins médiatiquement, le Web 3.0. Alors que je ne suis pas encore bien sûr d’avoir tout à fait compris ce qui distinguait le Web 2.0 des versions précédentes, j’apprends qu’il va bientôt céder la place au 3.0, dont bien sûr j’ignore encore tout. Las d’avoir un Web de retard, je me suis donc décidé à commettre mon deuxième acte de pionnierisme (j’ai déjà été le premier à lancer un blog en Bolobolo le mois dernier). Mais cette fois, cela relève de la futurologie : je prévois pour les années à venir, l’avènement du Web 46.0. J’ai choisi cette version particulière car je suis sûr d’être le premier à en parler. J’ai vérifié aujourd’hui sur Google : il n’existe encore aucun site qui parle du Web 46.0 alors que toutes les versions antérieures ont déjà été évoquées (voir ici). Je suis donc un nouveau visionnaire du Web, le précurseur de la version 46.0 dont je ne sais toujours rien du contenu. J’espère seulement ne pas être trop en avance sur mon époque afin de pouvoir bénéficier, au moment voulu, de la notoriété qui me revient de droit.
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Olivier Hertel
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6.12.06
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01 décembre 2006
Conseil d'un droitier à sa main gauche
(Avertissement : ce qui suit n’est pas un commentaire politique)
C’est en lisant un article scientifique sur la latéralité dans l’espèce humaine (le fait qu’il existe des droitiers et des gauchers) que m’est venue cette réflexion essentielle : Quelle est l’origine de la distinction droite-gauche en politique ? Je ne parle pas d’idéologie, mais de « taxonomie ». Pourquoi prétend-on que Nicolas Sarkozy est de droite et Ségolène Royale de gauche ? Nous pourrions tout aussi bien dire pour les opposer autrement que l’un est au chocolat et l’autre à la vanille, yin ou yang ou encore chaud et froid. Mais ce n’est jamais le cas car la distinction droite-gauche en politique n’est pas le fait d’une simple opposition. C’est comme pour l’espèce humaine, un problème de latéralité. Ma main droite ne s’oppose pas à ma main gauche, elle est différente. Différente et beaucoup moins performantes pour n’importe quelle tâche du quotidien. Par exemple, pour séduire, ma main droite peut écrire joliment un poème d’amour emprunté à Paul Eluard, alors que ma main gauche est tellement gribouilleuse qu’elle saloperait tout le boulot de Paul et me ferait passer, en plus, pour un obsédé sexuel. (Faites le test à la maison)
Donc, en politique, la droite et la gauche, ne sont pas opposées, elles sont différentes. Et cette différence n’est pas neutre. Elle a une connotation négative pour la gauche. D’abord parce qu’il y a une immense majorité de droitier sur Terre et que la majorité est le Graal de la politique. Ensuite parce que comme toujours, la majorité rejette ou méprise la minorité. Enfin, où encore la gauche est imprégnée d’une perception négative, c’est sur le sens même de l’adjectif « gauche » qui qualifie une personne maladroite.
Conclusion : pour que la gauche se lance dans la bataille des présidentielles avec les mêmes chances de succès que la droite, elle ne doit plus se faire appeler « la gauche ». Si elle veut plaire à la majorité droitière des électeurs, je suggère qu’elle se fasse appeler la « Nouvelle droite ». Quant aux partis ambidextres, ceux qui se situent au centre, ils sont perdants sur tous les tableaux. Comme au tennis, ils ne sont ni de bons droitiers, ni de bons gauchers. Ils se contentent de renvoyer la balle sans marquer de points. Sauf à fusionner avec la droite ou la Nouvelle droite, je ne vois pas ce qui pourrait les sauver.
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Olivier Hertel
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1.12.06
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