29 juin 2007

Bonjour... ça va... Au revoir

Comment la Street Culture va bouleverser nos comportements !

27 juin 2007

Suce mon Bic



Imaginée par le jeune designer Clément Eloy, « Suckmybic », version à peine porno-chic du célébrissime stylo Bic (en français « Suckmybic » se traduit par « Suce mon Bic »), ne devrait malheureusement jamais être produite. Pourtant, un capuchon-bonbon à la fraise au bout du stylo le plus sucé de la planète ferait sans aucun doute l’unanimité. Mais pour la marque, il est délicat de communiquer sur un détournement sexuellement connoté et pas forcément assumé, de son produit historique.

Il n’empêche, le concept Suckmybic est doublement bien vu. D’abord, parce qu’il promeut le produit non pas par son usage primaire, l’écriture, mais par son usage secondaire : la succion du capuchon. Ensuite, parce qu’il détourne, par un génial jeu de mot, l’expression anglaise « Suck my dick », c'est-à-dire « Suce ma… bipppp » (les bonnes mœurs m’interdisant de traduire le mot « dick » sur ce blog, je vous invite à aller ici pour en savoir plus).

Nous ne verrons donc jamais au bureau un Suckmybic en train de se faire téter tendrement le bouchon. Sauf, si Bic décide de créer la filiale « BicX », chargée de commercialiser la version hard-core de son fameux stylo !

A voir, de nombreuses autres réalisations de Clément Eloy sur son site : Feeladdicted !

26 juin 2007

Tant qu'il y aura des chômeurs

« Nous faisons travailler des chômeurs, car avec leurs Assedic, ils ont moins de difficultés que les bénévoles ».
L’auteur de ce propos est le très médiatique patron d’une nouvelle chaîne de télévision libre sur Internet. Il revendique une totale indépendance vis-à-vis des différents groupes de pression, notamment financiers, qui menacent la liberté de la presse traditionnelle. En effet, la télévision libre sur Internet existe par son credo : « vous êtes tous des journalistes ». C’est donc vous qui faites la télé. Une vraie belle oeuvre du web 2.0, le fameux web participatif, dans laquelle tout citoyen peut contribuer à l’information. Tout citoyen pourvu au moins d’une petite caméra numérique ou d’un vidéophone… et si possible des Assedic !

Finalement, la télévision libre sur Internet n’est pas si indépendante des pouvoirs de l’argent. Car, si comme chacun l’espère, de plus en plus d’entreprises embauchent de plus en plus de chômeurs, le vivier des journalistes citoyens va se tarir. Conclusion : la télévision libre dépend au moins de la santé des entreprises et d'une forme de mécénat d'état.
Viva la télévision libre, Viva la crise !

08 juin 2007

Dolce&Taggada

Avertissement

Le texte qui suit n’est pas un message publicitaire. Toute ressemblance avec des marques existantes ou ayant existé n’est que pur hasard.

Avant, les hommes-sandwiches étaient payés pour porter de la publicité sur leurs épaules. Aujourd’hui, ce sont eux qui paient pour enfiler des tee-shirts, des montres, des chaussures et autres lunettes de soleil barrés d’un énorme logo Dolce&Taggada, Kelvin Cain ou encore Armoni. Que s’est-il passé ? Les responsables de la pub sont-ils devenus vraiment très forts ? Ou bien les hommes-sandwiches sont-ils devenus vraiment très cons ? Je n’ose jamais poser cette question à un homme-sandwich quand j’en croise un dans la rue. Mais si vous-même appartenez à cette nouvelle génération, n'hésitez pas à me laisser un message pour m'expliquer votre pratique.

06 juin 2007

Suprême pintade

Généralement l’adjectif s’accorde avec le nom qu’il qualifie. Sauf dans la "gastronomie de bureau", qui dans les restaurants des grandes villes (et tout particulièrement à Paris) accorde l’adjectif aux espoirs culinaires des employés lors de la pause déjeuner. Par exemple, ce midi j’ai pu apprécier une « Suprême pintade aux figues » aussi savoureuse qu’un bouchon de liège. Peut-être, demain aurai-je le plaisir de déguster un « Impérial cassoulet à la saucisse » ou qui sait, une « Souveraine choucroute à la bierre ». Mes Royales babines déjà en salive.