20 décembre 2006

Bolobolo d'or 2006


Communiqué de presse – Bolobolo d’Or 2006
Le Bolobolo d’Or 2006*, attribué à Joseph Messinger pour ses écrits bolobolologiques en "psychogesticulologie politique".

Paris le 20 décembre 2006

Le Comité International Bolobolologique attribue le Bolobolo d’Or 2006 à Joseph Messinger pour l’ensemble de ses écrits en Bolobolo et plus particulièrement pour sa remarquable chronique « Le détail qui tue » publiée quotidiennement dans le journal gratuit Metro et son livre « Les gestes des politiques » (ed. Flammarion, 15€ seulement les 256 pages).

Joseph Messinger est le spécialiste mondial de la "psychogesticulologie politique", discipline qui permet de cerner assez précisément la psychologie de l’homme politique (Homo politicus) à partir de sa gestuelle. Ses travaux fondamentaux ont ouvert de nouveaux champs de recherche aussi essentiels que la boutonnologie théorique, qui étudie via la modélisation informatique la façon de boutonner son veston, la cravatologie expérimentale qui décrit le port de la cravate par l’analyse d’expériences standardisées en mode réflectif inversé dans un miroir ou encore l’oculologie cryptique qui permet de décoder le langage des yeux en s’appuyant sur le modèle strabismo-convergent du regard croisé.
Les publications de Joseph Messinger en psychogesticulologie politique sont rédigées dans un Bolobolo parfait.


Nous livrons ci-dessous quelques exemples de cette œuvre exigeante tirés de la chronique quotidienne « Le détail qui tue » :

A propos de Philippe Douste-Blazy :
La photo montre Philippe Douste-Blazy lors d’une intervention publique, poings serrés, veston boutonné.
« Beau mec, bien coiffé, la raie à gauche dévoile le séducteur pur et dur… J’aime la lueur que je peux lire dans son œil droit, il y croit. Les poings serrés du boxeur viennent en appui de sa conviction. Hélas, fausse note, le veston boutonné restreint la fermeté de la posture. Et l’œil gauche est atone. Les yeux trahissent le discours. »

A propos de Jean-Louis Borloo et André Santini :
Borloo est assis jambes croisées à coté de Santini avec qui il discute.
« Jean-Louis Borloo croise la jambe gauche en équerre sur la droite. Il est droitier et le sens de cette posture désigne un micromessage plutôt raide : son subconscient lui signal qu’il risque de mettre le pied dans un piège. Est-ce la raison pour laquelle il conserve un stylo entre les doigts ? Car ce stylo est une arme symbolique censée le protéger contre un croche-patte éventuel de son voisin. »

A propos d’Azouz Begag et Laurence Parisot :
Azouz Begag, la main droite sur le genou droit est assis aux cotés de Laurence Parisot, jambes croisées.
« Le regard d’Azouz Begag trahit une énorme angoisse. Il a le trac. L’ancrage de la main sur le genou droit, site symbolique de l’impatience, indique un sentiment de contrainte. Manifestement, le ministre de l’égalité des chances joue de malchance. On dirait un premier de classe qui craint de se les faire couper. A ses côtés, Laurence Parisot, la patronne du Medef, est plutôt cool. La jambe gauche domine la droite, ce qui signifie qu’elle maîtrise la situation. »



*Le Bolobolo d’Or est une distinction prestigieuse qui récompense une personnalité s’étant illustrée par ses écrits en Bolobolo, la première langue universelle qui ne veut rien dire. Le Bolobolo d’Or est décerné une fois par an par l’Académie Internationale de Bolobolologie après le vote du Comité International Bolobolologique. Le Bolobolo d'Or a pour ambition de promouvoir la Bolobolophonie.

Nous rappelons que le livre bolobolologique de Joseph Messinger « Les gestes des politiques » ne coûte que 15€ les 256 pages (soit 0.058 € la page).

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