06 juin 2007

Suprême pintade

Généralement l’adjectif s’accorde avec le nom qu’il qualifie. Sauf dans la "gastronomie de bureau", qui dans les restaurants des grandes villes (et tout particulièrement à Paris) accorde l’adjectif aux espoirs culinaires des employés lors de la pause déjeuner. Par exemple, ce midi j’ai pu apprécier une « Suprême pintade aux figues » aussi savoureuse qu’un bouchon de liège. Peut-être, demain aurai-je le plaisir de déguster un « Impérial cassoulet à la saucisse » ou qui sait, une « Souveraine choucroute à la bierre ». Mes Royales babines déjà en salive.

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