05 octobre 2007

ADN politique

Fin du débat sur les tests ADN. J’ai eu beau lire dans la presse les arguments contre l’usage de ces tests pour le regroupement familial, aucun ne m’a convaincu. Et pour cause, selon que l'on était de gauche, religieux ou directement concerné - voire les trois à la fois - ils se situaient essentiellement sur le plan de la morale, de l’éthique et autres considérations philosophiques creuses sur le respect des droits de l’homme bafoués car confrontés au verdict froid de la technique, le fameux test (même les arguments de Stomy Bugsy dans Libération m'ont déçu). C'est oublier que les arguments moralistes se démontent aussi facilement qu’une roue crevée.
Par contre, il me semblait plus important de souligner que le verdict implacable de la technologie prenait la place de la décision humaine, centrale en politique. Le problème du test ADN se situe plus dans cette technicisation de la décision politique. Ce n’est plus l’homme qui décide de sa politique d’immigration, c’est la technique, le test.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien vu mais vous n'êtes pas le premier. C'est exactement ce que dit le comité national d'éthique et avant lui, Testard, Sicard et plein d'assoc anti-techno (pour faire vite).

Olivier Hertel a dit…

merci pour ces précisions