15 novembre 2006

Erratum

Le 9 novembre, dans le post « Borat, Président ! », j’affirmais naïvement à propos de Borat « Aujourd’hui, il est pratiquement le seul à pouvoir dire des horreurs des femmes, des homos, des juifs, des musulmans sans risquer, respectivement, deux semaines d’abstinence punitive, l’interdiction à vie de défiler avec la Gay Pride, un procès de la Licra et une fatwa. » Je devais avoir les trompes à oracles bouchées. Car le malheureux Borat a déjà reçu un bourre-pif d’un passant hermétique à l’humour des steppes. L’homme de la rue, celui qui pourtant me semblait être le plus raisonnable, peut donc lui aussi se radicaliser. Mon erreur de pronostic confirme mes piètres aptitudes pour la divination dans tous les domaines qui ne touchent pas aux prévisions météobolobologique du Nord-Pas-de-Calais (voir le post « Libération sexuelle 2.0 »).

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