19 mars 2007

Changer de paradigme

Avertissement : ce message a pour vocation de me faire changer de paradigme.


Cela ne se voit pas, mais je viens de changer de paradigme. Je voulais le faire avant qu’il ne soit trop tard. Les scientifiques, les politiques, les écologistes, les alter-mondialistes, sont unanimes : il faut changer de paradigme. Je me suis dit, si tous sont d’accord sur ce point, c’est que moi aussi je dois l’être. Alors, j’ai changé de paradigme hier soir avant de me coucher. C’est vrai que ce matin en me réveillant, les choses étaient différentes. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était mieux. C’était différent. De toute façon, j’avais envie de changement. Et tant qu’à changer vraiment, autant changer de paradigme. J’espère simplement que je ne regretterai pas mon ancien paradigme. Je l’avais depuis 36 ans !

10 mars 2007

Présidentielles : Nicolas Bulot distance Mireille Lagirelle pour les intentions de vote

Selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, François Bayrou vient de rattraper Ségolène Royale pour le premier tour de la présidentielle, avec 23% des intentions de vote. Pendant ce temps, Nicolas Bulot, le seul candidat qui murmure à l’oreille des ormeaux (on ne le dira jamais assez fort), pulvérise son score du mois dernier. Il passe de 0,07% des intentions de vote à 0,15% ! Il distance du même coup sa plus grande rivale, Mireille Lagirelle de « Nature, pêche et bouillabaisse » qui, malgré tous ses efforts, reste en retrait avec seulement 0,11% d’intention de vote. La candidate marseillaise, ex-miss bouillabaisse 1973, avait, en effet, tenté un joli coup médiatique fin février, en organisant sur le port de Marseille, le championnat du monde de bouillabaisse. Si la presse locale et nationale étaient bien présentes, ce fût pour assister au sacre improbable de l’équipe emmenée par Mireille Lagirelle, devant le Suédois Marcus Nils van Jansen, pourtant largement favori. Très vite, des rumeurs de corruption ont circulé entre les pontons, laissant entendre que la reine de la bouillabaisse avait payé les trois juges internationaux (un japonais, un anglais et une australienne) pour remporter le championnat. Une source proche de l’enquête n’a pas pu nous confirmer la crédibilité de ces rumeurs. Elle nous a par contre confié, que des irrégularités avaient été constatées dans la recette employée par Mireille Lagirelle. Des rascasses congelées achetées chez Picard auraient été utilisées dans sa préparation (ce qui va à l’encontre des règles édictées par la très sérieuse IBAM, l’International Bouillabaisse Association of Marseille, qui ne tolère que le poisson frais)
Interrogé sur les déboires médiatiques de sa rivale, Nicolas Bulot, l’éternel défenseur des bivalves et autres mollusques, n’a pas souhaité faire de commentaire. Il s’est contenté de déclarer qu’une fois encore, des animaux, en l’occurrence des poissons comme la rascasse ou le rouget de roche, avaient été odieusement manipulés pour servir une cause politique plus que douteuse. « Les poissons, comme les coquillages ne font pas de politique. Ils n’ont pas à se retrouver dans une bouillabaisse de droite ou une paëlla de gauche. Si les mollusques me font confiance, c’est tout simplement parce que je défends leurs droits fondamentaux à la vie. Rien de plus. Les moules, les huitres, comme les rascasses, ne sont ni de droite, ni de gauche. » a tenu à rappeler Nicolas Bulot, tout en avouant qu’il était satisfait de distancer une candidate si rétrograde.
Mais la partie est loin d’être gagnée pour Nicolas Bulot. Ses collaborateurs tentent toujours de réunir les fameuses 500 signatures indispensables à sa candidature. Pour le moment, l’idole des estrans n’a recueilli que 6 promesses d’élus : Louis Bulot, maire de Plouc’h Abeden (Côtes d’Armor) et père de Nicolas ; Anouk Bulot-Desmarets, mairesse de Kerboldel (Finistère), ex-femme et sœur de Louis Bulot et mère de Nicolas ; Erwan Desmarets, maire de Saint Balo (Finistère), fils de Gaël Desmarets et de sa demi-sœur Anouk Bulot-Desmarets, et demi-frère de Nicolas. Les trois autres élus soutenant Nicolas Bulot ont préféré garder l’anonymat. « Nous les petits candidats, ne pouvons compter que sur le soutien de la famille. Mais ça ne suffira pas. » a reconnu, très lucide, le fils Bulot.

07 mars 2007

La presse, debout sur ses assises


Internationales ! qu’elles sont nos assises. Je parle bien évidemment de la première édition des Assises internationales du journalisme qui se déroulent du 7 au 9 mars entre Lille et Arras. Internationales, car deux séances seront consacrées à la presse étrangère : le 7 mars, des journalistes indiens nous parleront du journalisme en Inde et le 8 mars, des journalistes polonais nous parleront du journalisme… en Pologne. Je me suis demandé pourquoi ces deux pays étaient à l’honneur. A mon avis, pour ce qui est de l’Inde, c’est parce qu’il devait rester à Lille quelques journalistes indiens venus couvrir Lille 3000 et ses expositions dédiées à l’Inde. Charmés par les moules-frites, la bière et le climat vivifiant de la capitale du Nord, nos confrères en exil n’ont pas pu se résoudre à retourner au pays plus d’un mois après la clôture des manifestations qui rendaient hommage à leur grande nation. Quant aux journalistes polonais, ils sont là, en pleine crise de la presse, pour rappeler à leurs confrères français, qu’il n’y a pas que des plombiers en Pologne ! Si certaines rédactions dégraissent comme à l'usine et que d'autres ferment portes et fenêtres à leurs pigistes les plus fidèles, c'est que nous sommes au bord de la délocalisation. Le dumping social nous guette !

04 mars 2007

Asimolo dans les escaliers

Quand les robots attaqueront, nous n'aurons qu'à nous réfugier à l'étage :



21 février 2007

Baby-bada-boom


Ce message ne concerne que les personnes nées après la fin des années 1970.

J’ai toujours cru être du bon côté de la barrière démographique, celui des générations qui peuvent se plaindre toute leur vie de financer les retraites des enfants gâtés du baby-boom. C’est tellement plus reposant pour la conscience de se plaindre d’une injustice, que d’être soi-même responsable de l’injustice en question. Malheur à ma conscience. Je viens d’apprendre en lisant le dernier « Populations et Sociétés » , le bulletin mensuel de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED), que j’appartenais, comme tous ceux qui sont nés au début des années 1970, à la dernière génération de baby-boomers.

Rien n’est plus terrible que devenir baby-boomer. C’est comme changer de sexe ou d’espèce. Un jour Maurice, le lendemain Mauricette. Un joli papillon, puis hop ! une mouche coprophage. Etre baby-boomer, c’est faire partie de ce vaste ensemble populationnel haï des post-baby-boom et dont on ne parle qu’en euros. Non pas les euros qu’ils rapportent, mais les euros qu’ils coûtent et coûtera. « Les baby-boomers ont marqué la démographie des pays développés ces soixante dernières années. Leur départ à la retraite, puis leur mort, va peser sur les cinquante prochaines années. » assure sans détour le résumé du « Population et Sociétés » de l’INED. Si tout va bien, donc, ça veut dire que les post-1980 vont se plaindre pendant plus de cinquante ans de financer mon train de vie, jusqu’à ma mort, que je souhaite d’ailleurs fastueuse !

Là, j’ai deux options. Soit je culpabilise pendant les cinquante ans qui viennent, soit je me fais une raison et j’en profite à mort. Vu que je n’ai pas choisi ma date de naissance, je ne vois pas pourquoi je culpabiliserais !

Alors au boulot les p’tits gars !

19 février 2007

Roberto Neumiller sur les grilles du Luxembourg (bis)






Voici l'affiche et un petit échantillon de l'exposition de Roberto Neumiller signalé dans le dernier post. Cela se passera sur les grilles du Luxembourg du 24 mars au 1er juillet 2007.

17 février 2007

Roberto Neumiller sur les grilles du Luxembourg

Compagnon de reportage de l’Afrique à la Lozère en passant par la Normandie, Roberto Neumiller obtient enfin la consécration qu'il mérite. Du 24 mars au 1er juillet, ce photographe talentueux exposera 80 de ses images sur le Sahel sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris. Ces photos remarquables sont extraites de son livre Sahel, paru en 2005 chez Arthaud/Flammarion pour le compte de SOS Sahel International : une galerie de portraits hétéroclite d’artistes africains, mais aussi des tanneurs du fleuve Niger, du sage dogon, de l’orpailleur du Liptako, du devin animiste du pays Lobi ou encore des sculpteurs burkinabés.

Roberto vient aussi de publier un superbe livre de clichés en noir et blanc sur le Vercors paru chez Glénat et à découvrir sur son site.


10 février 2007

Le début de la fin


Deux choses obsèdent l’Homme : les origines et la fin. Généralement, notre passé nous fascine, nous intrigue, car avec assez peu d’imagination, il peut être l’objet de tous les fantasmes et de toutes les illusions. Chacun le voit à sa façon selon qu’il est plutôt scientifique, religieux ou Paco Rabane. Le futur, lui, inquiète, surtout si l’on vit plutôt bien, dans un pays riche, sans soucis majeurs. Et ça se comprend : qui n’aurait peur de perdre tout cela ? Là encore, nous imaginons ce futur selon que nous sommes plutôt scientifique, religieux ou Paco Rabane, avec une appréhension plus ou moins grande. Mais laissons de côté la question du futur, car il n’y a aucune trace, aucun écrit, aucun os ou fossile qui nous aide à l’imaginer sereinement. En plus, le passé occupe un espace grandissant dans nos esprits et notre présent. Or, déjà qu’il n’est pas simple de penser à son propre passé, voilà que le cinéma nous amène à nous interroger sur le passé de personnages qui n’existent pas. Je fais référence à cette tendance assez récente, de réalisations qui reviennent aux origines d’une série qui justement n’a pas commencé par le début. C’est particulièrement le cas en ce moment avec la sortie de « Hannibal Lecter, les origines du mal » et « Massacre à la tronçonneuse, le commencement.» sans oublier « Batman Begins » en 2005. Bref, ce sont-là les débuts toujours tourmentés de personnages fictifs parmi les plus tourmentés. De quoi tourmenter les vrais gens pas forcément tourmentés. Et ce d’autant plus que dans la logique cinématographique, ces débuts ont pour vocation d’être des fins. C’est ce que l’on appelle au sens propre, le début de la fin. La prochaine fois nous laisserons le passé et le futur pour tenter de réfléchir au présent. Une tâche selon moi impossible car nous n’avons matériellement pas le temps de penser à l’instant t, à l’instant t. Nous ne pouvons penser à l’instant t qu’à l’instant t1. Trop tard.

09 février 2007

Unsa, syndicat première classe


Fin de manif hier soir. A Paris, les syndicalistes ont sifflé comme les arbitres d’un match France-Italie et crié dans leurs mégaphones, entre autres, qu’ils voulaient travailler moins et gagner plus. Mais il est temps de rentrer. Certains rangent les banderoles, les sifflets et les mégaphones, d’autres ont décidé de jouer les prolongations. Gare du Nord, un petit cortège de la CGT s’avance sur le quai de leur Paris-Lille. Les habitués de la ligne, beaucoup de cadres et d’hommes d’affaires s’inquiètent : « Les cons, vont nous bloquer la voie. ». Suspens : ils avancent en effet au pas manif, le long du TGV. Tous les yeux sont braqués sur leurs banderoles rouges et jaunes. Jusqu’où vont-ils aller ? Les joyeux drilles sont aussi discrets qu’une école de Samba au carnaval de Rio. Et ça siffle et ça rie et ça chahute. Mais ça ne revendique plus. Enfin si, ça revendique encore, mais hors-sujet. Les 32 heures, la semaine de 4 jours, les augmentations de salaires et la retraite à 55 ans, c’est plus l’heure. A partir de 17 heures, les slogans sont plutôt du genre : « On va prendre le train, on va prendre le train, on va, on va, on va prendre le train… », « Il a pas son billet, il a pas son billet, il a pas, il a pas, il a pas son billet… » Et ça se marre et ça chahute et finalement, ça plie ses banderoles et ça monte dans le train. En seconde bien sûr. Soulagement des « Paris-Lille », sauf ceux qui se retrouvent dans la « voiture CGT ». Car là, l’ambiance n’est pas prête de tomber. Au mégaphone, ça donne ceci : « On est dans le train, on est dans le train, on est, on est, on est dans le train… » accompagné bien sûr au sifflet, par une samba cégétiste aussi entraînante que les impros de la police municipale sur les Champs-Elysées ! Et c’est bien pire que durant la manif. Car les bougres ont encaissé des décibels toute la journée. Si bien que maintenant ils ne s’entendent plus gueuler. Alors, ils gueulent plus fort. « Qu’est-ce qu’il a dit Roger ? » « Il a dit : On est dans le train, on est dans le train, on est, on est… » « Ah ouais, il a raison : on est dans le pétrin, on est dans le pétrin, on est, on est, on est dans le pétrin… »
Sur le quai, au moins, c’est beaucoup plus calme. Mais cinq minutes plus tard, nouvelle alerte. Voilà qu’arrive un deuxième cortège de manifestants. Mais rien à voir avec la CGT. Ceux-là font dans le discret. Têtes baissées, pas vif, banderoles pliées, mégaphones en bandoulière, les hommes avancent avec une conviction certaine vers l’avant du train. C’est évident, ils ne veulent pas se faire remarquer. Ca sent l’action radicale, l’opération commando. « Les salauds vont nous bloquer la voie » murmurent les « Paris-Lille ». C’est vrai qu’ils se rapprochent dangereusement du bout de la rame. Sur leurs casquettes je lis « Unsa ». Je ne me rappelle plus. Des durs ? Plus durs que la CGT ? Ils ont l’air déterminé. Dangereux même. Ils avancent encore et ne mouftent toujours pas. Les « Paris-Lille » vont craquer. Les hommes du commando Unsa longent un wagon de première. Ils s’arrêtent devant la porte. Ils redressent la tête, regardent à droite, à gauche… et paf, ils montent. Puis tranquillement, ils rangent leurs banderoles dans les compartiments à bagages, échangent encore quelques commentaires sur la journée. Une bonne journée. Et ils s’installent à leurs places numérotées. Pas de prise d’otage d’un capitaliste ? Pas de graffitis sur les fauteuils ? Même pas une petite distribution de tracts ? Rien. L’Unsa voyage en première. Moralité, si je devais choisir un syndicat, ce serait l’Unsa. Moins de boulot, plus d’argent et surtout, après une bonne manif, retour en première !

01 février 2007

Les huîtres se rebiffent

Communiqué de presse :

Nicolas Bulot, le seul candidat qui murmure à l’oreille des ormeaux, se réjouit de l’entrée en vigueur de la loi interdisant de fumer dans les lieux publics. Il rappelle que le tabac tue chaque année des millions d’huîtres creuses pour alimenter le commerce des cendriers. En tant que défenseur historique de la cause des coquillages, Nicolas Bulot estime avoir obtenu indirectement, un renforcement de la protection du mollusque. Mais il rappelle que le combat n’est pas terminé. De nombreux restaurants, en particulier sur nos côtes, continuent de servir à leurs clients, le traditionnel plateau de fruits de mer, au mépris de la vie des coquillages. Certains bivalves sont mêmes dégustés vivants. Face à tant de barbarie, Nicolas Bulot souhaite être le candidat de tous les français qui comme lui, sont indignés par le traitement réservé à ses amis les coquillages.
Votez Nicolas Bulot.

31 janvier 2007

Le mystère du café de l'école des Mines


Un simple café peut faire l’objet d’un profond questionnement. La preuve : aujourd’hui même, je participais à un jury de l’Ecole des Mines de Paris. Entre deux excellentes présentations de jeunes apprentis ingénieurs, j’en ai profité pour aller me chercher un petit café à la « cafete » de l’école. Le prix était modique mais très étrange : 83 centimes ! Pourquoi 83 centimes ? Pourquoi pas 80 ou 90 centimes ? J’ai fait le calcul en francs : 5,4448 francs. C’est pas mieux. Est-ce un prix indexé sur le cours mondial du café et susceptible de changer tous les jours ? Est-ce le fait d’une passion des ingénieurs pour les chiffres énigmatiques ? Est-ce la valeur seuil issue de savantes équations et au-delà de laquelle le produit est considéré comme cher par les élèves des Mines ? Peut-être est-ce un prix destiné à faire s’interroger les gens sur la valeur des choses en général ? J’ai même pensé à un truc ésotérique. J’ai retourné 83 dans tous les sens, sans succès. 38 ? à part la température approximative du corps, ça ne me dit rien. Peut-être le symétrique de 3, c'est-à-dire Epsilon en grec et le 8 allongé symbolisant l’infini ? Dans ce cas cela pourrait signifier que l’homme est Epsilon devant l’infini. C'est-à-dire pas grand-chose. Mais pourquoi un tel message passerait-il via une tasse de café ? Ca ne tient pas ! Vraiment je cherche, je cherche, mais je ne vois pas. Et personne n’a su me dire pourquoi le café de l’Ecole des Mines de Paris est à 83 centimes ! Est-ce que quelqu’un, un jour, percera ce mystère ?

30 janvier 2007

Irak : les hommes se cachent pour mourir

Pendant la guerre, l'écologie continue. Et c'est une bonne nouvelle qui nous vient d’Irak : la parution du tout dernier « Guide de terrain des oiseaux d’Irak »! On en avait marre de voir tous ces civils mourir dans des attentats devant des postes de police ou sur les marchés. Ces derniers mois, il en mourrait des dizaines chaque jour, alors que du côté des oiseaux, selon le guide, le nombre d’espèces n’aurait pas bougé d’un iota depuis les derniers inventaires des années 1970. Ca donne envie d’aller faire du Bird Watching sur les rives du Tigre !
Personnellement, si j’étais Irakien, je serais bouddhiste, je me baladerais sur tous les marchés de Bagdad en attendant le prochain attentat et je me réincarnerais en oiseau. En espérant seulement que le bruit des bombes ne me perturbent pas trop pendant la période de reproduction !

29 janvier 2007

Les boeufs-carottes sont cuites



Acrimed se présente
Publié le dimanche 21 juillet 2002
« Action-CRItique-MEDias [Acrimed] est, comme son nom l’indique, une association de critique des médias qui se propose de se constituer en Observatoire des médias et d’intervenir publiquement, par tous les moyens à sa disposition, pour mettre en question la marchandisation de l’information, de la culture et du divertissement, ainsi que les dérives du journalisme quand il est assujetti aux pouvoirs politiques et financiers et quand il véhicule le prêt-à-penser de la société de marché. »


Breeeuuuh ! Cette présentation d’Acrimed, me fait frémir. A chaque fois que j’écris un papier, je le relis au moins cinq fois : la première fois pour m’assurer que je me comprends bien, la deuxième pour corigé les fote d’ortografe, la troisième pour corigé les faute d’orthographe, la quatrième pour corriger les fautes d’orthographe et la cinquième pour vérifier que mes propos ne véhiculent pas le « prêt-à-penser de la société de marché ».
J’accorde la plus grande attention à la cinquième lecture, car si des éloges au grand capital se sont glissées dans mon texte et ce contre mon gré (je le jure), je risque la sanction d’Acrimed. Un mot agréable sur un patron et paf ! Acrimed me fout à l’index avec tous les autres journalistes qui mettent leur plume au service du « prêt-à-penser de la société de marché ». Du coup, je m’autocensure. Je m’oblige à ne dire que du bien de José Bové ou du Sous commandant Marcos, car là au moins, je ne risque pas d’être taxé de journaliste à la solde du prêt à penser altermondialiste, par exemple.
Bref, Acrimed est une initiative dérangeante. Non pas pour sa vocation à critiquer les médias, bien au contraire. Mais parce que ses membres se sont constitués en Observatoire des médias, avec en plus un pouvoir de sanction. Ce sont les bœufs-carottes de la presse. Mais cette police des polices fait exactement le contraire de ce qu’elle prône. Elle combat une idéologie dans les médias pour en imposer une autre. Or, j’ai toujours cru, peut-être un peu naïvement, qu’une des règles élémentaires du journalisme, était de se défaire de l’idéologie, du dogme, de la croyance. J’ai donc quelques inquiétudes quant aux véritables motivations d’Acrimed. Je me méfie toujours des polices autoproclamées. En particulier des polices qui s’attaquent à la pensée et à la liberté d’expression. Je comprends les aspirations de la plupart des journalistes et des membres divers d’Acrimed à disposer là d’une tribune d’expression libre, d’un éditorial, d’un billet d’humeur. Mais ils devraient plutôt faire comme moi : se contenter de renvoyer leurs frustrations rédactionnelles et accessoirement militantes (qui n’ont rien à voir avec le journalisme) sur un blog. Finalement Acrimed est un drôle de bousin, un endroit où l’on fait beaucoup de bruit sur une réalité pour en cacher une autre.

NB : je n'ai relu ce texte que deux fois. Merci de ne pas tenir compte des fautes d'orthographe !

26 janvier 2007

Les derniers Hommes Bio !


Nicolas Hulot ne sera donc pas candidat à la présidentielle. Quelle déception. Il n’y a que Nicolas Bulot, le seul candidat qui murmure à l’oreille des ormeaux, qui s’en réjouisse. Car lui se considère comme l’unique écologiste de la campagne et surtout ne supporte plus d’être pris pour un avatar de l’écolonimateur de TF1. Mais je le répète, à l’exception de Nicolas Bulot, tout le monde est triste de voir Nicolas Hulot quitter la course avant le départ. Moi aussi je suis déçu. Et j’ai de bonnes raisons. Car qu’est-ce qu’il va faire maintenant Nicolas Hulot ? Il va se remettre sérieusement au boulot. Il va faire chauffer ses semi-remorques, charger des tonnes de matériel dans des avions cargos, bidouiller un parachute avec un moteur de mobylette qui marche au mélange et il va partir nous faire de superbes émissions écologiques dans des endroits où la Nature et les hommes, ou disons plutôt la Nature au sens large, a su rester telle qu’elle devait l’être aux premiers jours de la Création.
Bref, s’il retourne voir la tribu des Mikeas à Madagascar, «ces nomades qui fuient la civilisation», il pensera comme beaucoup de ses téléspectateurs devant leur écran plat 16/9ième, béats face à ce spectacle émouvant de la Nature préservée (la Nature au sens large bien sûr) : « Pourvu qu’ils courent assez vite, les Mikeas. »
En fait, je préférais quand il était en campagne ou quand il était le petit Nicolas aux côtés de Nounours dans « Bonne nuit les petits». Il foutait la paix aux Mikeas qui se laissaient rattraper par le progrès. Car pour ces hommes qui «ne mangeraient que des tubercules et des hérissons», je me demande si un peu d’électricité et d’eau courante, n’améliorerait pas leur quotidien. Est-ce qu’en cas d’épidémies de choléra ils n’apprécieraient pas quelques uns de nos antibiotiques ? Mais surtout, ces pauvres gens, ne seraient-ils pas plus heureux avec la télé ? Ils pourraient regarder Ushuaia et assister à la disparition en direct des dernières sociétés humaines Bio qui fuient désespérément la civilisation. Et ils apprendront vite que cela ne sert à rien de fuir la civilisation. Comme chacun sait, un jour, un Tintin arrivera pour leur expliquer à quel point on vit mal dans les pays riches et qu’ils ont tout intérêt à conserver leur mode de vie simple d’homme Bio. "Reste à l'écart du progrès, car il pervertit l'Homme original". Ce jour-là, enfin, ils auront perdu leur course, car la civilisation les aura rattrapés.

19 janvier 2007

On n'arrête pas le progrès 2


Il ne faut pas se fier aux apparences. Si cette jeune femme contribue effectivement au bien être des hommes, c'est parce qu'elle teste un spiromètre de la société finlandaise Medikro. Ce système permet d’analyser le fonctionnement des poumons et seulement des poumons !

Du danger de prendre des risques


Deux choses me font terriblement peur : me retrouver dans une voiture avec ma mère au volant et lire les communiqués de presse de la Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC). J’ai résolu ma première angoisse en passant mon permis de conduire dès les premières semaines de mes 18 ans. Question de survie. Par contre, pour les communiqués de presse de la CSC, je les reçois encore régulièrement et j’en souffre. Pour comprendre ma douleur, il faut savoir que cette commission indépendante a pour vocation de vous rappeler à quel point la vie est dangereuse, voire mortelle. Sa mission consiste, d’une certaine manière, à faire l’inventaire de tous les dangers potentiels que présentent vos pratiques habituelles ou occasionnelles (par exemple le vélo, le tennis, la pêche à la ligne etc…) ainsi que les objets qui vous entourent (la tondeuse à gazon, la perceuse, le barbecue, la corde à sauter, les aiguilles à tricoter…). Le dernier communiqué que j’ai reçu le 15 janvier me mettait en garde contre les trampolines à usage familiale. Ces trampolines, que l’on installe habituellement dans le jardin pour les enfants sont aussi très appréciés des beaux-frères. D’ailleurs, quand le week-end, le beau-frère vient à la maison pour l’essayer, il convient de garder à porter de main un caméscope. Normalement, entre le troisième et le cinquième rebond, la trajectoire du beau-frère est étrangement déviée sur le bord. La réception se fait sur le cadre métallique au niveau de l’entrejambe, avec un pied coincé dans les ressorts et l’autre libre, mais à l’extérieur du trampoline. Même sommairement filmé, ce genre de scène peut faire le tour du monde des émissions de télévision type Vidéo Gag. De quoi gagner un peu d’argent en quelques minutes et sans trop d’effort.
Mais à la CSC, on ne plaisante pas avec le malheur des autres. On teste les engins, on trouve les dangers potentiels et on les révèle aux journalistes pour qu’ils accomplissent leur devoir : informer les gens et accessoirement, les protéger contre les risques qu’ils encourent lorsqu’ils s’amusent. Quand la CSC évalue les trampolines, cela donne à peu près ceci : entre 1999 et 2003, 482 accidents de trampoline ont été recensés. 18% concernés des trampolines à usage familial. Premières victimes, les enfants de 5 à 14 ans (rien sur les beaux-frères ?). Ils représentent 73% des accidentés avec des traumatismes divers : contusions (53%), entorses (21%) et fractures (16%). La CSC a bien sûr testé les engins. C’est à mon avis la partie la plus distrayante du boulot des testeurs. Mais sur les 6 trampolines du marché passés aux cribles, les Croisés de la sécurité ont noté, entre autres, que les notices d’utilisation n’étaient pas claires ou incomplètes quant aux risques. La consigne « Rebondir sur le trampoline » ne suffit probablement pas pour un bon usage de l’engin. Les fabricants devraient peut être ajouter « Ne pas tenter de réceptions avec la barre métallique entre les jambes. » ou encore « Ne pas tomber à côté du trampoline » ou « Ne pas laisser les beaux-frères utiliser le trampoline avec une tronçonneuse dans les mains ». Bref, le credo de la CSC est probablement : « Le risque zéro n’existe pas et on vous le prouve. »
Si je m’angoisse à chaque fois que je lis un communiqué de cette Commission bienveillante, c’est parce que je repense aux cadeaux que j’ai pu offrir à mes proches et amis, notamment pour Noël. Et là je réalise mon inconscience. Pourquoi ai-je offert un fer à repasser à ma soeur ? Ca brûle un fer à repasser. Si on le confond avec le téléphone, on peut y laisser la moitié du visage. Même froid, c’est dangereux. S’il tombe sur le pied, il peut très bien casser deux orteils. Quel idiot d’avoir acheter une casquette à mon neveu. S’il la met en faisant du vélo, elle pourrait très bien lui tomber sur les yeux. Il risquerait alors de chuter et de s’écorcher le genou. D’ailleurs, ça sera bien fait pour lui car comme l’a toujours indiqué la CSC, on ne fait pas de vélo avec une casquette, mais avec un casque. Bon c’est vrai, si à Noël j’ai choisi un tout petit trampoline de jardin pour mon beau-frère, c’est parce que j’avais une idée derrière la tête. (Je venais juste de m’acheter un caméscope !). Mais je jure que je regrette maintenant. D’ailleurs, c’est décidé, l’année prochaine je n’offrirai que des livres. Des livres que j’aurai lus avant, afin de m’assurer qu’ils ne contiennent pas de propos à risque. Et pour les plus gros, je recommanderai de les stocker le plus bas possible (pour éviter d’éventuels traumatismes crâniens) tout en les mettant suffisamment haut pour qu’ils soient hors de portée des enfants. Comme on dit à la Commission de la Sécurité des Consommateurs : on est jamais trop prudent face aux risques potentiels !

16 janvier 2007

On n'arrête pas le progrès


La photo du mois se passe de commentaires. Pour en savoir plus sur les recherches menées en Finlande sur cette jeune femme, rendez-vous cette semaine au même endroit.

11 janvier 2007

Soldes : -50% sur le bon goût


Aujourd’hui est l’un de mes jours préférés de l’année. C’est le lendemain du premier jour des soldes, le jour où l’on voit le plus de gens arriver au bureau dans une tenue étrange et avec un air ravi. Je m’explique : la plupart d’entre nous allons faire les soldes car c’est le meilleur moment pour faire des affaires. Et c’est bien là la vraie raison pour laquelle nous allons faire les soldes : les bonnes affaires. On y va rarement parce que l’on a besoin d’un pull, d’un pantalon, d’une jupe ou d’une veste. Non, non, non. On y va pour faire des affaires. Alors on achète à bon prix ce que nous-mêmes et des centaines, voire des milliers de personnes ont refusé d’acheter au prix fort car c’était trop moche. Mais quand le prix est divisé par deux, on peut bien faire quelques concessions sur notre bon goût.

09 janvier 2007

Nicolas Bulot, candidat à la présidentielle


Le très médiatique défenseur breton de la cause des bulots et autres mollusques marins est officiellement candidat à l’élection présidentielle. Dans un communiqué adressé ce matin même à l’AFP, Nicolas Bulot déclarait avoir pris sa décision à marée basse : « J’ai entendu l’appel de mes amis les coquillages. Ils m’ont supplié d’y aller, car selon eux, personne mieux que moi ne peut les protéger. ». Ancien activiste du Mussel and Flat Oyster Rigths International (L’Internationale pour les droits de la Moule et de l’Huître plate) Nicolas Bulot s’était fait connaître du grand public en 1992, en relâchant à la mer plusieurs millions de moules de bouchot. L’homme dont on dit qu’il murmure à l’oreille des ormeaux, a tout juste eu le temps de chausser ses célèbres bottes en caoutchouc rouge Guy Boudden pour accueillir les journalistes. La rencontre s’est faite sur sa plage de Ker Plou Guelvec, lieu hautement symbolique pour la protection des bivalves. C’est en effet sur ce site devenu sanctuaire pour mollusques décoquillés que fut interdit pour la première fois la pêche à pied.
Nicolas Bulot met donc fin à plusieurs semaines de suspens sur son hypothétique candidature. « J’ai consulté tous les candidats. Ils m’ont tous fait de belles promesses, mais aucun ne s’est formellement engagé. Je ne demandais pas grand-chose, simplement une égalité des droits entre les moules et les hommes. » a confié le nouveau candidat au correspondant du New York Times.
Interrogé sur cette candidature, un porte-parole de l’UMP avouait ne pas comprendre : « Nous avions pourtant signé la Charte Bulot de la fondation Bulot. Nous étions prêts à modifier la constitution pour y inscrire la protection des mollusques si Nicolas nous rejoignait. Nous avions juste suggéré une dérogation spéciale pour les huîtres durant les fêtes de fin d’année.» Une concession inacceptable pour Nicolas Bulot : « Il n’est pas question de dérogation lorsqu’il s’agit de sauver des vies. »
Même surprise au Parti Socialiste : « Nous avons passé plusieurs jours sur la plage de Ker Plou Guelvec avec Nicolas pour noter les revendications de ses amis les coquillages. La plupart ont été transcrites dans notre nouveau programme. » assurait la représentante des socialistes Ségolène Loyal.
Quant aux Verts, crédités désormais de seulement 0,5% des intentions de votes, ils ne mâchaient pas leurs mots. « Nicolas Bulot est un écologiste de la dernière heure qui a pillé toutes nos idées. Nous avons été les premiers à défendre les coquillages et les crevettes en proposant une loi interdisant la vente des épuisettes sur les plages dès 1990. » prétendait Noël Lamer à une journaliste de Palourde Magazine.
En fin de matinée c’était au tour du Parti Communiste de s’indigner de cette candidature qualifiée de bourgeoise : « Nous, notre priorité c’est la défense des travailleurs qui n’ont que leurs mains pour pratiquer la pêche à pied. » expliquait la candidate PC dont nous n’avons pas retenu le nom.
Interviewé sur les ondes d’AOC FM, Marine La Gaine porte parole du Front National semblait, elle, ravie de la candidature du troublions des estrans : « Nous soutenons Nicolas Bulot dans la protection des Saint Jacques et de toutes les coquilles françaises de souche. »
Nicolas Bulot doit se rendre dès aujourd’hui au siège de sa Fondation Bulot pour consulter ses conseillers scientifiques, experts en marées basses et respiration des bivalves. Il s’agit maintenant, pour le représentant des coquillages, d’élaborer un programme politique définitif qui ne sera dévoilé que dans une quinzaine de jours. Mais à l’heure du déjeuner, un bivalve proche de la Fondation laissait filtrer quelques informations sur les grands axes de ce programme : protection des crustacés et interdiction des plateaux de fruits de mer dans les restaurants.

20 décembre 2006

Bolobolo d'or 2006


Communiqué de presse – Bolobolo d’Or 2006
Le Bolobolo d’Or 2006*, attribué à Joseph Messinger pour ses écrits bolobolologiques en "psychogesticulologie politique".

Paris le 20 décembre 2006

Le Comité International Bolobolologique attribue le Bolobolo d’Or 2006 à Joseph Messinger pour l’ensemble de ses écrits en Bolobolo et plus particulièrement pour sa remarquable chronique « Le détail qui tue » publiée quotidiennement dans le journal gratuit Metro et son livre « Les gestes des politiques » (ed. Flammarion, 15€ seulement les 256 pages).

Joseph Messinger est le spécialiste mondial de la "psychogesticulologie politique", discipline qui permet de cerner assez précisément la psychologie de l’homme politique (Homo politicus) à partir de sa gestuelle. Ses travaux fondamentaux ont ouvert de nouveaux champs de recherche aussi essentiels que la boutonnologie théorique, qui étudie via la modélisation informatique la façon de boutonner son veston, la cravatologie expérimentale qui décrit le port de la cravate par l’analyse d’expériences standardisées en mode réflectif inversé dans un miroir ou encore l’oculologie cryptique qui permet de décoder le langage des yeux en s’appuyant sur le modèle strabismo-convergent du regard croisé.
Les publications de Joseph Messinger en psychogesticulologie politique sont rédigées dans un Bolobolo parfait.


Nous livrons ci-dessous quelques exemples de cette œuvre exigeante tirés de la chronique quotidienne « Le détail qui tue » :

A propos de Philippe Douste-Blazy :
La photo montre Philippe Douste-Blazy lors d’une intervention publique, poings serrés, veston boutonné.
« Beau mec, bien coiffé, la raie à gauche dévoile le séducteur pur et dur… J’aime la lueur que je peux lire dans son œil droit, il y croit. Les poings serrés du boxeur viennent en appui de sa conviction. Hélas, fausse note, le veston boutonné restreint la fermeté de la posture. Et l’œil gauche est atone. Les yeux trahissent le discours. »

A propos de Jean-Louis Borloo et André Santini :
Borloo est assis jambes croisées à coté de Santini avec qui il discute.
« Jean-Louis Borloo croise la jambe gauche en équerre sur la droite. Il est droitier et le sens de cette posture désigne un micromessage plutôt raide : son subconscient lui signal qu’il risque de mettre le pied dans un piège. Est-ce la raison pour laquelle il conserve un stylo entre les doigts ? Car ce stylo est une arme symbolique censée le protéger contre un croche-patte éventuel de son voisin. »

A propos d’Azouz Begag et Laurence Parisot :
Azouz Begag, la main droite sur le genou droit est assis aux cotés de Laurence Parisot, jambes croisées.
« Le regard d’Azouz Begag trahit une énorme angoisse. Il a le trac. L’ancrage de la main sur le genou droit, site symbolique de l’impatience, indique un sentiment de contrainte. Manifestement, le ministre de l’égalité des chances joue de malchance. On dirait un premier de classe qui craint de se les faire couper. A ses côtés, Laurence Parisot, la patronne du Medef, est plutôt cool. La jambe gauche domine la droite, ce qui signifie qu’elle maîtrise la situation. »



*Le Bolobolo d’Or est une distinction prestigieuse qui récompense une personnalité s’étant illustrée par ses écrits en Bolobolo, la première langue universelle qui ne veut rien dire. Le Bolobolo d’Or est décerné une fois par an par l’Académie Internationale de Bolobolologie après le vote du Comité International Bolobolologique. Le Bolobolo d'Or a pour ambition de promouvoir la Bolobolophonie.

Nous rappelons que le livre bolobolologique de Joseph Messinger « Les gestes des politiques » ne coûte que 15€ les 256 pages (soit 0.058 € la page).